JEAN-LUC
Le temps passe vite et nous sommes déjà au terme de notre septième jour de balade. Nous avons fait des kilomètres mais sans conduire (ils n’ont pas voulu nous laisser les commandes du tram !!! ).
La quasi totalité du groupe a visité le musée du cinéma, même si nous n’étions pas tous ensemble. Un petit groupe est parti devant nous et a dévalisé le petit bureau de tabac, lui achetant son stock de billets « Pass 2 jours ». Le buraliste a failli baisser le rideau en voyant un deuxième groupe arriver !!!
Après plus de deux heures de queue devant le musée, nous sommes quand même invité a entrer pour acheter nos billets donnant accès à la tour panoramique et au musée proprement dit. Nous décidons de monter d’abord et de visiter ensuite. On nous fait entrer dans un ascenseur qui semble normal et il entame son ascension des 85 mètres qui nous sépare de la plateforme panoramique, elle-même située au jugé, à la moitié de la hauteur totale du bâtiment.
A la sortie du rez-de-chaussée, l’ascenseur devient d’un coup plus « aérien » se débarrassant de ses guides bien rigides (offrant a la cabine une bonne stabilité pendant le transfert des passagers). Des câbles d’acier tendus entre le sol et le plafond assurent très discrètement le guidage de la cabine durant la traversée du musée sous les regards ébahis des mécaniciens en herbe que nous sommes.
La scénographie est remarquable et la partie décrivant les premières découvertes sur l’optique, la stéréoscopie, le fonctionnement de l’œil humain est très intéressante. Il manque juste des sous-titres en Français mais on s’en sort en recoupant les informations écrites et visuelles.
Dans la grande salle, des fauteuils type « transat » nous reposent pendant la projection continue et j’ai personnellement « piqué du nez » dans cette position relaxe… Ne pas louper les deux projecteurs à bande continue qui utilisent des centaines de mètres de pellicule posés sur des plateaux rotatifs. La pellicule en sort par le centre, est visionnée et retourne sur la périphérie du plateau. Un bras équipé de galets repousse la pellicule vers le centre du plateau où elle sera utilisée à nouveau … Simple mais fallait-il y penser !
Le retour dans un bus bondé nous conduit irrésistiblement vers la douche. Ensuite, repas à l’hôtel pour certains et diner en ville pour d’autres, avec de grosses glaces pour les gourmands, ils se reconnaitront.
Je vous souhaite une bonne nuit a tous.