Aaah ! Le soleil brûlant, la plage où le sable envahit nos sandwiches, les mouettes qui… Et les glaces qui coulent le long du cornet ; les vacances, quoi !
Et bien nous, on a profité du week-end de la Pentecôte pour y aller, en vacances… Hein ?… Quoi ?… Oui… Bon, heeeuuu, t’as raison : on est parti pour la route des vacances, pas pour les vacances ! Et oui, tout était faux : le soleil ne brûlait pas vraiment, le sable on l’a quasiment pas foulé (de toute façon, on n’avait pas de sandwiches), les mouettes sont restées propres et vu le temps, les glaces ne risquaient pas de couler trop vite le long du cornet ! De plus, on rentrait chez nous le soir même (à part trois ou quatre irréductibles !).
Par contre, les voitures étaient bien réelles (heureusement !), pas de toute jeunesse, mais bien réelles ! Et elles ont couvert, en ce qui nous concerne à l’ARH, plus de 300 km.
A la faveur de deux rendez-vous en chemin, avant d’atteindre Pernes-En-Artois, point de départ de l’expédition, nous avons formé un cortège de dix voitures (7 ARH et 3 2CV Club en PEVELE). Nous avons donc pris les routes de campagne pour rallier Pernes… TOUTES les routes de campagnes ! Cela nous a mis passablement en retard, mais le détour valait le coup : on a traversé des lieux magnifiques.
Finalement, on est arrivé au point de départ au moment où les derniers prenaient la route… On a raté le p’tit dèj offert par les organisateurs, mais on a pris la route sans trop de retard sur le convoi, finalement. Et les embouteillages ralentissant la caravane, nous l’avons rejointe très vite et avons pu profiter également un peu des bouchons. C’est sympas pour faire des photos, mais ça a fait chauffer quelques pistons… Hein ?… Non, Germaine : je ne donnerai pas de noms ; ce s’rait pas sympas pour Jean-Luc C !!! …Bref, Didier a garé la Traction pour venir à son aide (et oui, on est solidaires à l’ARH !). Pascal M et Anne ont fait de même. Et notre Président, a changé la bobine de la Simca… Si si, vous avez bien entendu : il a changé la bobine lui-même… Alors que quand c’est sa voiture (pour la Nationale 7, par exemple), il prend un mécanicien avec lui, au cas où… Moralité : il est plus courageux quand c’est le moulin d’un autre !!!
Enfin, tout s’est bien passé et nous avons repris la route… Sans le bouchon, vu que le reste du convoi avait pris à nouveau de l’avance le temps qu’on reparte ; et on les a retrouvé quelques lieues plus loin, à la filature d’Auchy-Lès-Hesdin, où on a pu enfin voir l’ensemble du convoi, avec notamment les vieux bus, rarement visibles le reste de l’année.
Le lieu est magnifique : le bâtiment lui-même est en très mauvais état, mais il est très beau et mériterait même, à mon goût, une belle restauration ; il serait dommage de voir un tel site disparaître ! Et le terrain autour, traversé par la Ternoise, appelle à la détente et aux balades. Sur place, un apéritif était offert : vin rosé au pamplemousse ou sirop de pamplemousse. J’avoue que j’étais un peu sceptique : je ne suis ni fan de rosé, ni fan de pamplemousse. Mais figurez-vous que j’ai tenté tout de même le vin, et j’ai bien aimé… J’en ai même pris deux verres ! C’est pas autant que Jean-Louis, mais quand même…
Reprise du volant, direction la prochaine étape… Et les frites ! …Faut dire qu’on commençait à avoir faim, vu qu’on avait raté le p’tit dèj ! Heureusement, la salle à manger n’était pas loin d’Auchy… Sur la place d’armes d’Hesdin ! Mais là encore, on n’était pas au bout de nos peines : On est arrivé à l’heure à Hesdin et on avait tous nos tickets repas (à priori, donc, aucun soucis). On a pu facilement garer nos charrettes sur la place et nous diriger vers l’une des deux friteries présentes sur place. Les deux files d’attentes n’avaient rien à envier à la muraille de Chine, sauf qu’une charmante organisatrice, qui pensait sincèrement bien faire, nous a indiqué une friterie un peu plus loin où la file d’attente serait moins longue. Hélas, mille fois hélas : elle était tenue par Super Véro (c’est comme ça qu’elle se présentait) qui était toute seule pour assurer le service ; de plus, elle ne disposait que d’un bac pour cuire les frites et la tâche se révélait très difficile pour elle. Moralité, après plus d’une heure d’attente et une bière offerte par Picsou, on a fini par abandonner et se rabattre sur la première friterie, sur la place, qui ne présentait plus de file d’attente, ouf ! Total, on a mangé tard ; tout le monde était déjà reparti vers l’étape suivante ; mais d’un autre côté, c’était plus calme.
Une fois rassasiés, on a donc repris la route, courant après le temps et la caravane qu’ on a rattrapé à Montreuil-Sur-Mer. Là, on n’a quasiment pas marqué l’arrêt (de toute façon, il n’y avait plus guère de place pour nous…) et on a filé, direction Berck-Plage, destination finale. Paysage toujours magnifique et très vallonné, au grand Damme de quelques solexistes courageux qui peinaient dans les montées… On avait mal pour eux. Et Berck nous est apparue enfin ! …Plus qu’à rejoindre le front de mer et c’est fini, d’autant que nous sommes enfin dans les premiers… Tu parles !!! Un monde fou nous attendait le long des rues, depuis le centre-ville jusqu’au littoral, et le front de mer était bondé comme les quais du métro parisien un jour de grève. Total, on n’a pas dépassé le 2 km/h et le gros de la caravane, qui était parti de Montreuil après nous, a rattrapé son retard et a déboulé devant nous, juste avant le centre-ville, venant visiblement d’un autre chemin…
Bref, sur le front de mer : une arrivée de stars, comme à Cannes, mais sans la palme d’or… Oh, oui, il y avait bien quelques palmes, dans certaines voitures, mais que du caoutchouc !!! On a quand-même su garer les voitures. Chacun s’est baladé, à son rythme, sur le front de mer, par petits groupes parfois ; certains ont mangé des glaces et ont foulé le sable de la plage…
Par contre, et je n’ai absolument rien contre les berckois, qui nous ont d’ailleurs réservé un excellent accueil, très chaleureux, mais une fois sur la plage, me retournant vers la ville, je n’ai pu m’empêcher de penser pendant une seconde que cette cité portait bien son nom : les bâtiments du front de mer sont objectivement, à mon goût, très moches et abîmés… C’est dommage car le reste de la ville est, lui, bien plus agréable !
Ensuite, très vite, la foule s’est évanouie on ne sait comment, la plupart des vieilles machines ont repris la route (à part pour ceux qui s’étaient inscrits au repas proposé par les organisateurs, au resto de l’hôtel Régina). Marie, Corinne, Jean-Phi et Picsou sont resté dans le coin chez des proches, jusqu’au lendemain. Nous, nous sommes repartis directement vers la Métropole lilloise. Pascal et Anne ouvraient la route, nous étions juste derrière avec la Traction, et Jean-Luc C et ses femmes fermaient la marche. Nous avons été accompagnés de quelques gouttes en chemin, et Pascal et Anne ont enfin pu goûter aux frites d’une friterie sur le chemin qu’ils avaient l’habitude de croiser les week-ends mais où ils ne s’étaient encore jamais arrêtés.
En conclusion, on a passé une très agréable journée malgré le retard dès le début, le p’tit dèj raté et le repas compliqué. La météo était avec nous, le parcours magnifique nous a fait rêver et l’ambiance était, quoi qu’on en dise, très bon enfant… Simplement, après réflexion et discussions entre nous, après coup : certaines choses seront à modifier pour la prochaine édition (si on y retourne). On ne réservera pas un repas par personne le midi ; on paiera uniquement l’inscription des véhicules (en partageant les frais entre pilote et passagers), on prendra plutôt les tables de pique-nique et des repas préparés, façon auberge espagnole et on évitera de prendre du retard dès le matin ; ainsi nous profiterons mieux du convoi et de son ambiance festive et nous ne perdrons pas de temps le midi pour manger.
Alors : un vieux moulin, quelques copains, une bonne bière, et la vie est plus légère… Avec l’ARH bien sûr !!!
Jean-Christophe G
Joli compte rendu ! On s’y croirait presque ! Merci JC 😉
super journée, qui va doucement va loin……
on vous a quitté a la filature pour suive le gros de la troupe
a très bientôt
c est vrai, l année prochaine départ 6H……….
Merci pour vos commentaires. C’est très sympas !
Dommage que tu ne sois pas venu, Niko, t’aurais fait fureur, en Combi !!!
Bonjour a tous,
merci JC pour ce beau compte rendu, j’ai eu l’impression de voir un roman photo des années 70 !!!
séquence nostalgie !!!
pour ce qui est de cette sortie il est vrai qu’il faudra partir plus tôt l’année prochaine et l’idée du pic-nic est bonne.
Pour moi, qui ne suis pas né à Liège, je trouve que nous avons quand même fait beaucoup de bouchon !!!
l’événement attire du monde et nous en sommes les victimes… une orga 100% ARH sur deux jours pour 2016 ?????
toutes vos idées sont les bienvenues.
a+
Picsou4
Bravo c’est un magnifique reportage, c’est comme si j’étais venu.
A bientôt, Laurent