Ce samedi 19 mars, Bernard DEW nous a une fois de plus accueilli sur le parking « Action » à Tourcoing, offrant café et gâteaux à tous. Et cette fois encore nous étions une bonne douzaine a avoir accepté l’invitation. Notre nouvel ami Jean-Louis DEP nous a présenté sa « nouvelle » SAAB 65, acquise en juin dernier. On a pu faire le tour de la bête pour l’examiner en profondeur. Son moteur en a surpris plus d’un : plus petit que ce que laissait présager la taille de son capot, carburateur SOLEX (et non de Solex !), trois cylindres donnant au moulin l’aspect d’un V6 qu’on aurait coupé dans le sens de la longueur, bref assez d’éléments pour libérer quelques gentilles blagues à son sujet…
Du coup, il n’y en avait que pour elle et on n’a presque pas posé les yeux sur les autres belles qui n’ont fait le plaisir que de quelques passants venus prendre des photos ou passant simplement en voiture à petite allure.
Bref, la météo nous a, une fois de plus, épargnée, le café était bon, les gâteaux excellents, et l’ambiance très bon enfant. Une matinée donc réussie ; nous en remercions Bernard DEW.
Je vous rappelle que le mois prochain, il n’y aura pas de Rassemblement Laurie, mais vous pourrez venir nous y retrouver dès le mois suivant, en mai, toujours le 3ème samedi du mois.
Alors, elle est pas belle, la vie ? Avec l’ARH, bien sûr !
Est-ce qu’il y a des motards dans la salle ? …Hein ? …Oui : deux !!! …Bon, bin, ça f’ra l’affaire ! Non, c’est parce que je veux vous parler d’un truc, là, qui s’est passé ce week-end à Wasquehal…
D’abord, tout à commencé vendredi quand je suis parti avec ma fille, emmener sa machine à coudre malade dans une mercerie… Que dis-je : dans LA mercerie de Tourcoing ! Une charmante boutique cachée dans la rue du Haze au centre de Tourcoing et entourée d’anciens commerces désaffectés. Elle ne mérite pourtant pas ça ! Le lieu est très joli, rempli de bric et de broc, des objets anciens de toutes sortes, des pelotes de laine bariolées et tout un tas de tissus et autres rubans. On y voit même tout un mur de boutons, exposés tels des bonbons acidulés prêts à être mangés par les gamins du quartier.
Et c’est en discutant avec le couple, tout aussi charmant, qui tient ce précieux commerce, dont le mari s’est lancé dans la restauration de cuirs et objets en cuir anciens ou nouveaux et qui, chose non négligeable, a adopté entre autre une moto ARMOR du début du 20ème siècle en parfait état, que j’ai appris que le club « les amis de la moto » organisait leur 1er Vintage moto show à Wasquehal ce dimanche 14 mars.
Je me suis donc rendu sur place pour découvrir cette nouvelle manifestation locale et était présent dès 9h30, une demi-heure avant l’ouverture au public. Je pensais attendre tranquillement devant la porte mais une femme très sympathique à la caisse posée juste à l’entrée, m’a laissé pénétrer de suite dans l’expo. Un accueil, je dois dire, très chaleureux ! Cela m’a permis de faire le tour de la grande salle et profiter des motos avant que le lieu soit envahi par les visiteurs… J’ai donc découvert nombre de motos (une soixantaine à vue de nez) anciennes ou plus récentes, mais en très bon état en tout cas. NORTON et TRIUMPH étaient bien représentés mais l’on pouvait voir aussi plusieurs autres marques, voire même quelques raretés, comme par exemple une SAROLÉA, petit bijou belge… (non ce n’est pas une concrétion ni une réalisation de mes filles Sarah et Léa !)
Cela avait beau être une première édition, la salle s’est très vite remplie et même si les mauvaises langues vous diraient qu’elle n’était pas bien grande, je peux vous assurer que cela faisait quand même beaucoup de monde !
Le fond du bâtiment était réservé à la bourse qui, bien que pas très grande, a eu beaucoup de succès. Une jeune artiste créait même des dessins à l’aérographe sur des casques de moto, en direct.
Une ambiance très bon enfant, avec des exposants disponibles et agréables qui répondaient volontiers à mes questions, un peu bêtes parfois j’avoue, sans laisser paraître le moindre agacement… Des passionnés, quoi ! Et quel plaisir de déambuler dans une expo sans y connaître personne, sans avoir à s’arrêter toutes les 5 minutes pour dire bonjour ou parler de la pluie et du beau temps ! Cela ne m’était plus arrivé depuis un bon moment déjà !
Enfin, quand je dis « personne », j’exagère un peu, car j’ai retrouvé sur place notre charmant petit couple qui venait, entre autres, soutenir leurs copains dans leur première manifestation. Nous avons discuté un bon moment et ils m’ont présenté à quelques membres des Amis de la Moto… Matinée, je dois dire, très agréable !
Oui, « matinée », car hélas je ne devais pas trop traîner vu que nous avions prévu, ma chère, nos filles et moi, une balade à Bray-Dunes avec des amis de Mouvaux. Je suis donc ressorti de cette expo à 11h15, en prenant le temps de faire le tour du parking « sauvage » à l’extérieur, qui regorgeait de motos parfois aussi intéressantes que celles exposées à l’intérieur. J’ai même pu y photographier une voiture ancienne… si,si ! Garée juste devant le bâtiment et qui allait, je savais d’avance, faire plaisir à notre Président du Vice, Jean-Philippe : une CHEVROLET El Camino, modèle 1980 (environ). Et plus loin, en me dirigeant vers le métro, j’ai même
croisé une FORD Escort cabriolet, garée entre deux voitures modernes…
Je vous invite donc maintenant à refaire mon parcours, à travers les photos ci-après, sans vous déplacer de vos nids douillets… Elle est pas belle la vie ? Avec l’ARH, bien sûr !
Les plus anciens se souviendront qu’il y a maintenant quelques années, un frêle esquif vit le jour au sein de l’atelier du club… Et ne faillit jamais voir le soleil, ayant eu quelques soucis pour en sortir une fois achevé ! Bref, on ne sait quel nom il eût et, après tout, peu importe vu qu’il ne vît jamais la mer ! Non, ce fut un navire doté de roues… Non pas à aubes mais à pneus Michelin, quelle drôle d’idée !!! Mais nos matelots du dimanche en étaient fiers, ça c’est sûr ! Ils l’ont même fait naviguer dans les rues d’Halluin… Quoi ? Impossible vous dîtes ? On voit bien que vous ne les connaissez pas : ils ont même fait pire en barrant un sous marin jaune sur les mêmes pavés !
Tout ça serait resté un souvenir idyllique s’ils n’avaient pas eu connaissance, un matin, d’un groupe d’irréductibles qui voulaient battre leur record en construisant le vaisseau du fameux Corsaire Jean BART à l’échelle 1 et navigable sur mer réelle de surcroît. Ils fallait donc qu’ils en aient le coeur net !
C’est ainsi que dimanche 6 mars 2016, nous avons mis le cap sur le nord, par les chemins de traverse, direction Gravelines. On a rejoint les bords de la mer du ch’nord… Et bin oui, je dois l’avouer, il existe bien un groupe d’irréductibles qui s’affairent depuis quelques années déjà à réaliser un authentique vaisseau de la période Louis XIV, dans les règles de l’art : un sacré chantier en perspective !!!
Le départ s’est fait du port d’Halluin… (Oooh, ça va : ayez un peu d’imagination, que diable !) à 9h15 tapante et en oubliant un moussaillon ; bin oui, sinon ce serait pas drôle et j’aurai plus rien à raconter, moi ! Il s’agissait de notre ami Bernard DA et sa femme qui nous ont rattrapé à Deulémont où on avait fait une halte spécialement pour eux. La route, ensuite, s’est passée sans encombres, navigant entre France et Belgique pour éviter les voies maritimes rapides ; on n’est jamais pressé à l’ARH. Une fois sur place, le chef des irréductibles, bien que n’ayant pas de bouclier pour se déplacer, nous a accueilli très chaleureusement et nous a fait visiter le site sans oublier de nous dévoiler tous les détails de cette entreprise, de façon tout à fait claire et instructive… Nous y avons appris notamment comment étaient « coulés » les canons et dans quel matériau, et l’origine de l’expression « branle bas de combat » entre autres. Quoi ? Que je vous explique là tout ceci ? Ah ça non : allez vous aussi sur place si cela vous intéresse !
On a d’abord découvert la salle des maquettes qui regroupait des répliques de l’ossature du navire, le modèle réduit d’une fonderie de canons et la reproduction exacte d’un de ces fameux canons. On y a aussi découvert la figure de proue, sculptée dans le bois et représentant un dauphin bleu…
Puis on s’est rendu de l’autre côté du chantier, à la scierie où nous avons découvert très fraîchement quoiqu’au soleil, les méthodes de coupe utilisées sur ce projet… Sans rentrer dans les détails, on n’y fait pas des allumettes, si vous voyez c’que j’veux dire !
Puis on s’est intéressé enfin au navire lui-même. De quelques « gros » bouts de bois assemblés sans grand intérêt visuel, notre guide a su nous faire voyager dans ce navire, nous déplaçant entre les veaux, vaches cochons et caressant les pièces d’artillerie, allant même jusqu’à s’accrocher aux cordages en scrutant l’horizon pour défier le mal de mer ! On apercevait même la ligne de flottaison… Heureusement, la mer était calme… Nous avons ensuite dîné dans la taverne de Jean BART (Mais il n’était hélas pas là !) : soupe de potiron et pâté en entrée, poulet à la bière et frites ou potchevleche et frites en plat, et assiette gourmande ou crêpes en dessert, le tout arrosé de jus de houblon ou de raisin fermenté… un régal ! Didier a reçu ensuite des mains du chef du chantier, pour le compte de notre club, une enclume de bois dans laquelle était planté à la verticale un clou forgé par le forgeron du chantier. Notre Picsou National a immortalisé notre passage en clouant au flanc de l’escalier du bâtiment notre plaque Rallye ARH, avec l’accord des irréductibles. Nous n’avons pas chanté de ballades de marins en se tenant les coudes mais l’ambiance était joyeuse.
En sortant de la Taverne, nous avons repris nos vieilles guimbardes pour les aligner fièrement devant les côtes apparentes du Jean BART et prendre une photo de groupe. Puis nous avons remercié nos hôtes pour cet accueil chaleureux et réussi, puis sommes partis direction la plage, enfin pour certains seulement, les autres préférant prendre de suite la route du retour de suite.
Arrivés en bord de mer, la jetée se dressait inexorablement devant nous : pas d’autre choix, donc, que de l’arpenter… Jusqu’au bout ! On a pu ainsi contempler l’estuaire, sur notre gauche, à marée basse pour nous dévoiler ses flancs pavés et drapés d’un manteau d’algues vertes. J’ai personnellement improvisé une courte séance de beach-walk (une pitteuse mais rigolote variante du moonwalk légendaire de Michaël JACKSON)… sur le sable humide de la plage longeant la jetée, et nous avons fait une photo de groupe tout au bout, fiers d’avoir réussi à atteindre cette extrémité. Notre ami Bernard DEB, qui avait pris un peu de retard pour faire quelques photos du paysage, nous a gratifié d’une foulée d’anthologie toute en grâce et finesse.
Nous avons fini cette journée devant un chocolat chaud, une bière ou un café offerts par le club dans un bistro sur place et sommes rentrés au soleil couchant par des chemins plus rapides, à travers quelques nuages enneigeurs, les yeux pétillants et la tête pleine de rêves…
Il nous restera un sourire, une crinière rousse, une jeune femme cachée derrière un appareil photo. Il nous restera aussi le doux sentiment d’avoir été toujours bien accueillis, du côté de Wervicq-Sud. Il nous restera encore le tempérament d’une sportive, d’une compétitrice, quand seule compte la poussière que tu déposais sur les capots avant de tes adversaires.
On n’a pas su t’exprimer à temps notre gratitude pour cela, à part quelques « bonjour » et autres sourires timides semés ça et là, au hasard de nos rencontres. Alors, merci LAURIE pour tout ça.
Hier, on a tenté de se rattraper en te dédiant l’ex expo Connexion que nous avons désormais rebaptisé « Rassemblement Laurie ». Maigre consolation mais un hommage sincère de notre part à tous.
Tes parents étaient là, tous les deux, pour cette inauguration, reconnaissants de notre geste envers toi. On a parlé de la pluie, du beau temps, des voitures, et un peu de toi aussi. Ils sont forts et ne renoncent pas, chapeau ! 14 belles mécaniques étaient présentes aussi, pour toi et plus d’amis encore, certains étant venus à pieds ou en moderne. Parmi ces autos, quelques nouvelles venues : une magnifique BUICK Eight de 1951, une jolie AUSTIN-HEALEY belge qui tente désespérément d’obtenir la Nationalité française, contrairement à Johnny, et une surprenante ROLLS ROYCE « entrée de gamme », arborant fièrement des chevrons CITROËN… Les présents comprendront ! (pour les autres : c’est un habitué des ROLLS ROYCE qui est venu en 2CV… Étonnant,non ?).
On a bu 50 cafés pour se réchauffer et mangé plein de délicieux gâteaux. La pluie nous a laissé quelques moments de répit ; puis chacun, l’un après l’autre, a repris la route.
Mais sois rassurée, on ne t’oubliera pas, et comme on n’a eu que de bons moments avec toi, il ne pourra nous rester que de bons souvenirs…
PS : Merci Bernard d’avoir relancé ton rassemblement mensuel. On ne te le dis pas toujours, mais on l’apprécie vraiment.
Jean-Christophe G
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