Quoi ?… Comment ?… Vous… Vous n’étiez pas là ??? Hoooo, la faute grave !
Bon, ça ira pour cette fois, mais faut surtout pas recommencer !
Comme chaque année, on s’est régalé et la météo était superbe… Cette fois-ci, le thème des Tisserands était « le Brésil », alors, tout naturellement, on a opté pour refaire « les fous du volant », thème déjà choisi il y a quelques années… Quoi ? Quel est le rapport avec le Brésil ? …Mais, y en n’a pas ! Ben oui, nous sommes restés fidèles à notre réputation : on prend bien connaissance du thème de l’année et on se place aux antipodes… Et oui, quand on est rebelle, on est rebelle !
J’avoue tout de même que je luttais fermement depuis deux ans pour qu’on refasse les fous du volant : déjà, la première fois je ne faisais pas encore partie de l’équipe et de toutes façons, nous sommes un paquet au club, à ne pas avoir été là cette année-là, et puis je suis resté un grand fan de ce dessin animé !
Donc, début des hostilités le samedi précédent, à l’atelier, pour entamer la métamorphose des véhicules affrétés pour l’occasion… Et oui : DES véhicules, car cette année, notre char est divisé en 5 engins distincts : la décapotable de Pénélope Joli Cœur, le rolling stone de Roc et Gravillon, le biplan de Max le Rouge, la caisse carrée des frères Al Carbone et l’héliogyre du professeur Maboulette.
Première fournée : la Méhari de notre Président a lentement revêtu un bel habit rose et jaune, fidèle à la voiture de Pénélope Joli Cœur, faisant disparaître ses lignes ondulées. La remorque, fixée derrière… à 3 mètres par Picsou ! s’est changée en un bloc de pierre sur roues, affublé d’un volant de vieille Citroën, copiant ainsi le bolide préhistorique de Roc et Gravillon. Et le Katar de notre Président du vice s’est vu pousser des ailes et une queue.
Hélas, mille fois hélas, nous n’avons pu avoir les véhicules pour la caisse carrée et l’héliogyre avant le matin même du défilé : leur préparation a donc été très succincte, mais soulignons tout de même l’excellente réactivité de Patrick L, Laurent V et Jean-Luc C qui ont, en ce temps record, réussi à nous pondre un héliogyre qui n’avait rien à envier à l’original… Faut dire qu’ils avaient un schéma original extrêmement poussé et détaillé !!! (ceux qui étaient là comprendront).
Nous avons eu quelques bonnes volontés pour préparer tout ça, merci à chacun d’eux, mais nous ne sommes jamais trop : ceux qui veulent bien venir aux préparatifs, la prochaine fois, seront les bienvenus !
Comme à l’accoutumée, donc, nous étions prêts environ 2 secondes et demie avant de partir pour le défilé… On est incorrigibles !!! Et le convoi s’est ébranlé, direction le point de départ du parcours, face à la salle Faidherbe : petit changement par rapport aux années précédentes à cause de la présence des manèges sur la place du Général De Gaulle.
Sur place, nous avons patienté un moment avant que le défilé commence. On en a profité pour faire le plein de sandwiches et boissons, régulièrement offerts par le Comité des Tisserands à chaque association présente sur le défilé.
Une fois lancés, nous avons progressé lentement, lançant des confettis sur les spectateurs, et jouant nos rôles respectifs, laissant de côté nos complexes… Surtout notre Picsou national qui s’est particulièrement lâché sur ce coup-là, pour notre plus grand bonheur, jouant le rôle de Roc… Ou de Gravillon ; on n’a jamais vraiment su, mais vu son enthousiasme flagrant, je le soupçonne d’avoir incarné les deux en un ! Détail important : pour une fois, nous n’avions pas programmé de musique stridente et entêtante. Du coup, on n’a pas souffert et nos oreilles nous ont dit merci. De plus, quand je vais attaquer le montage du film, je n’aurai pas à supporter ce supplice pendant des heures !
Donovan annonçait notre thème, avec son scooter-sandwich, au cas où certains badauds auraient loupé les heures de gloire de ce dessin animé pourtant mythique. Maximilien s’est improvisé fournisseur officiel de confettis, à bord de la voiture de pierre… Je le soupçonne d’avoir choisi cette option pour ne pas avoir à marcher, mais bon : dans ce rôle de distributeur, il était vraiment pas mauvais du tout ! Ania, alias Pénélope, s’est laissée conduire par notre Président qui avait arboré le costume de l’année précédente… Bernard D nous a proposé un Satanas quelque peu miro, Laurent V s’est improvisé en professeur Maboulette et nous avons eu droit à deux Max le Rouge, interprétés par Jean-Philippe H et Sarah. Léa ne m’a pas quittée d’une semelle, sous les traits de Diabolo, vu que je jouais aussi le rôle de Satanas. On finira cette revue des troupes par Patrick L qui apparaissait sous les traits de Pierre de Beau Fixe, Jean-François A ressuscitant le sergent Grosse-Pomme, Jean-Luc C se faisant passer pour Rufus La Rondelle, et Véronique C imitant un Satanas supplémentaire. Pascal B, dalila N, et Philippe N incarnaient quant à eux, la bande d’Al Carbone.
Le défilé a duré 2 heures environ, durant lesquelles Picsou a subi une attaque de confettis en règle par les frères Al Carbone, le bar « les accordéonistes » nous a préparé des Leffes et autres boissons rafraîchissantes et on a rempli de confettis trois ou quatre maisons ouvertes.
La parade s’est achevée place Delors et nous avons immédiatement quitté la scène pour se retrouver à Tourcoing, à la pizzeria « Del Corso » où nous avions réservé 25 places. Le repas fut réussi et le service était parfait ; merci à l’équipe « Del Corso ». Vous voyez donc bien qu’une fois de plus nous nous sommes régalés et nous sommes dit que, décidément, la vie est belle… à l’ARH, bien sûr !
Jean-Christophe G
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Jean-Christophe G