Une journée passionnante en compagnie des journalistes de FR3 Picardie qui fêtaient les 50 ans de l’antenne d’Amiens.
Le club des passionnés de véhicules qui ont encore une âme !
Une journée passionnante en compagnie des journalistes de FR3 Picardie qui fêtaient les 50 ans de l’antenne d’Amiens.
Il était une fois… Arielle, la petite sirène, qui revenait tout juste d’un long périple dans les Caraïbes. Elle se vit confier une bien étrange mission par son père Poséïdon. Un capitaine de renom venait de disparaître et nul ne savait où il pouvait être. On sait juste qu’il avait eu, un jour, maille à partir avec une pieuvre géante mais la légende dit qu’un de ses matelots avait finalement terrassé le céphalopode.
Bien sûr, trop jeune et trop insouciante, elle n’avait encore jamais entendu parler de ce capitaine d’un autre temps, qui répondait au doux nom de Némo. Elle reprit donc la route avec sa toute nouvelle chevelure bleu azur (et oui : les temps changent!), direction les eaux du Nord, dernier endroit où avait été aperçu le Nautilus, le insubmersible de Némo qu’il ne quittait presque jamais.
Elle nagea longtemps entre les côtes d’Islande, d’Irlande et d’Angleterre, contournant même l’île anglo-saxonne par l’Ecosse et flirtant avec le littoral norvégien. Beaucoup d’algues, quelques cétacés et deux ou trois bouteilles de coca, mais pas l’ombre du capitaine. Pourtant, c’est bien là qu’il devrait être, à moins que la mer l’ai définitivement avalé… Pourquoi pas ? C’est déjà arrivé à tant de marins et pas des moindres ! Cependant, elle n’abandonna pas, persuadée qu’elle allait le retrouver sain et sauf. Elle le sentait, puis elle ne voulait surtout pas décevoir son père.
Après des semaines de recherches incessantes, elle prit la décision de descendre vers des lieux un peu plus cléments pour s’y reposer. Franchement, la région la plus propice à la détente, c’est la nôtre. Elle jeta donc son dévolu sur une petite bourgade du nord de la France, Halluin où une foule de citadins festoyait dans les rues.
Ils admiraient un cortège d’aventuriers de toutes sortes, venus des quatre coins du globe, et défilant bruyamment. Amusée par ce spectacle si étranger à son univers aquatique, elle posa ses écailles sur un large rocher verdâtre bien placé au coeur du dispositif, elle n’allait rien rater de la fête, pensait-elle. Et comment ! Dès le départ du cortège, son rocher trembla et se mit à avancer ! Qu’était-ce donc que ce sortilège ? …En définitive, son rocher n’était autre qu’une Jeep Willys de la Seconde Guerre Mondiale. Et oui : comment aurait-elle pu le deviner ? Nous sommes loin de son milieu marin, là ; les voitures : elle connaît pas ! Elle s’accrocha donc comme elle put sur sa stèle mouvante, observant tout autour d’elle, effrayée par le bruit et les odeurs qui se dégageait de son caillou…
Alors qu’elle scrutait les alentours, elle aperçut avec stupeur le nez menaçant d’un submersible juste derrière et se rapprochant dangereusement. Et si c’était le fameux Nautilus ? Dans ce cas, le capitaine Némo ne doit pas se trouver très loin ! Ouvrons l’oeil, pensa t-elle !
Effectivement, dans une large barque juste devant elle, le capitaine Némo paradait le plus fièrement du monde, aux côtés de trois magnifiques sirènes aux longues jambes humaines… Auraient-elles aussi subi le sort d’Arielle qui, jadis, perdit ses écailles et sa queue contre une paire de jambes ? Heureusement, pour Arielle, cela ne dura qu’un temps !
Furieuse de voir ce belâtre s’amuser ainsi alors que son père à elle était mort d’inquiétude de ne plus avoir de nouvelles, elle le poursuivit jusqu’à la nuit et fit tomber une pluie dense de petits cristaux de glace blancs et salés sur son véhicule. Une fois l’intrigant capturé, elle le ramena à son père. Celui-ci, peu rancunier et, ma foi, tiraillé par la faim qui commençait à se faire sentir, il organisa un banquet pour fêter le retour victorieux de sa fille chérie. Le capitaine ne fût pas trop châtié : il n’écopa que d’une mise à pieds temporaire et dut accepter d’épouser la petite sirène qui, depuis des lustres déjà ne rêvait que d’un mari humain…
Bref, nous accompagnâmes Arielle dans son périple, nous les marins du navire ARH, disposant pour un instant seulement du pouvoir de contrôler ces cristaux de glace et les utiliser contre les halluinois et fûmes invités au banquet par Poseïdon, en remerciement d’avoir veillé sur son enfant. Et une fois de plus, un verre dans une main et une pizza dans l’autre, nous nous dîmes combien la vie est belle au sein de l’ARH…
Jean-Christophe G
A Wambrechies, petite bourgade nordiste ancrée le long de la Deûle, s’érigeait discrètement entre le fleuve et quelques arbres centenaires, une bâtisse enfermant de drôles de machines électriques venues d’un autre temps. Elles étaient jalousement gardées par un groupe de passionnés qui n’avaient qu’une idée en tête : faire revivre ces monstres ferroviaires.
Ma foi, comme nous entretenions de bonnes relations avec deux d’entre eux, ces derniers nous invitèrent à découvrir leurs engins et, par là même, leur passion – qui, soit dit en passant, ne diffère pas tellement de la notre ! – pour ces merveilles électrifiées qui arpentaient les rues de nos cités jadis. Une sortie fût donc organisée à cet effet et comme l’année était déjà bien remplie, décision fut prise que ce serait la dernière sortie club, en fin d’année : le fameux regommage avant l’hibernation de nos déesses à quatre roues.
C’est ainsi qu’après avoir découvert, il y a quelques temps déjà, deux magnifiques locomotives à vapeur, elles aussi bichonnées par une autre tribu de passionnés, nous avons fait connaissance avec, pourrait-on dire, deux de leurs petits cousins : les tramways. Nos deux hôtes étaient des modèles électriques, déjà bien plus récents et plus élaborés que les premiers tramways qui étaient tirés par des chevaux à la fin du 19ème siècle. De plus, et grâce à cette équipe de passionnés, ils étaient (et sont toujours) roulants. Une belle restauration, puis un entretien régulier et rigoureux, accompagnés d’une reconstruction de voie ferrée le long de la Deûle, ont permis ce retour à la vie.
Bien entendu, le voyage ne peut guère dépasser quelques minutes, vu que la « ligne », restreinte, ne mesure que trois kilomètres en tout et pour tout. On doit donc se contenter d’un bref aller-retour au milieu des cyclistes et autres joggeurs locaux. Mais ne jetons surtout pas la pierre à nos machinistes en herbe : le travail accompli pour arriver à ce résultat est déjà énorme ! Et il nous permet de revivre un peu, aujourd’hui, ce qu’ont vécu nos aïeux, il y a quelques décennies.
Nous avons commencé la journée par une balade au road book très pittoresque entre Halluin et Wambrechies, en passant par Linselles et Verlinghem où l’ARH a offert l’apéro . Un temps magnifique nous a accompagné tout au long de la journée. A midi, nous avons fait escale au restaurant « Tomate-Cerise » de Wambrechies. Un accueil très chaleureux et un repas qui a contenté tout le groupe. Faut dire qu’il était appétissant, copieux et délicieux… …Que demander de plus ? Et c’est l’après midi que nous avons rejoint l’antre des trams.
Le voyage, bien que très court, ne fut pas d’un confort inoubliable. Ces vieilles guimbardes, bien que robustes et fiables, ne se déplacent qu’en tremblant et cahotant ça et là, le tout agrémenté d’un bruit incessant de frottements de ferraille et de bois. Mais c’est tant mieux car c’est exactement ce qu’on était venu chercher : du pittoresque, de l’aventure, du rétro, bref du dépaysement ! Et en cela, ce fut très réussi : d’abord, chacun de nous a pu embarquer dans les deux motrices, l’une après l’autre. Nous nous étions séparés en deux groupes, chacun à bord d’une machine et avons permuté au retour. Et nos hôtes avaient joué le jeu jusqu’au bout, arborant de magnifiques et véritables uniformes de machinistes.
En marge de ce périple, nous avons eu droit également à un résumé historique des tramways mis à notre disposition, ainsi que de celui qui dormait tranquillement dans le hangar et ne sortait pas ce jour-là. Trois machines, donc, de la première moitié du 20ème siècle : un Mongy 420 (qui ne roulait pas), un Mongy 432 de 1926, et une motrice 74 venue de Neuchâtel, en suisse.
Outre la visite virtuelle que je vous propose à chaque article de ce site, vous pouvez découvrir un peu plus encore l’univers de l’AMITRAM en vous rendant sur leur site Web : www.amitram.fr.
Nous remercions très chaleureusement nos cinq compères machinistes de l’AMITRAM qui nous ont accueilli dans leur univers, tout le monde a apprécié leur disponibilité et leur humour. Une bien belle journée en somme qui s’est conclue pour chacun de nous avec quelques rides en plus aux coins des yeux, des gens qui sourient… …Car il faut bien l’avouer : elle est franchement belle la vie… …Avec l’ARH et l’AMITRAM, bien sûr !
Jean-Christophe GARCIA
Bien sûr, c’est une municipalité et pas la plus pauvre de la Métropole Lilloise. Ils ont un budget autrement plus conséquent que celui d’une modeste Association telle que la notre. Et, je l’admet bien volontiers : ça aide beaucoup au succès ! Mais encore faut-il avoir envie de financer un tel événement à ce niveau-là et savoir utiliser intelligemment ce budget… (Bon d’accord, vous avez raison, si on l’avait on saurai correctement le mettre à profit…).
Mais trêve de palabres financières et techniques et parlons un peu de l’événement :
C’était un beau matin ensoleillé, dire que j’ai failli, une fois de plus hésiter à venir ! Nous sommes arrivés avec Didier et Cécile sur le lieu d’accueil de la manifestation : les jardins du Colisée, à l’extrémité sud de Lambersart, là où la Deûle la sépare de la capitale des Flandres. Le soleil rasant nous chauffait déjà les mollets et le vrombissement des moteurs matinaux couvrait par moments le chants des oiseaux riverains. Nous admirions, un gobelet et une chocolatine dans les mains, les belles carrosseries qui s’offraient à nous. Cécile fondit par deux fois, d’abord pour une Fuego, puis pour une Renault 17… …Son cœur balance !
Puis ce fut le départ pour la balade. Un faux road book en file indienne très agréable. Une boucle sympathique offrant une escale buvette à mi-parcours, tout près d’une péniche-musée posée le long du fleuve qu’elle devait arpenter, imagine-t-on, jadis. Un parking chaotique s’est improvisé autour du bar éphémère et une visite guidée du musée amphibie nous a été gracieusement organisée : un grand merci à nos quelques guides qui ont su se plier en quatre pour que chacun en profite…
On a, ensuite, repris la route, direction Lambersart et on s’est octroyé un emplacement de choix sur la pelouse devant la Mairie. Un très joli parc fleuri où chacun a pu trouver sa place avec une longue extension sur la partie gauche, occupée par une expo vivante sur la nature. On a pu ainsi apprécier quelques stands de bricolage ou d’escala d’arbres ; le tout inauguré par le Maire de la ville, Marc-Philippe DAUBRESSE. Un apéritif offert par la Municipalité a attiré une foule compacte sur le parvis de la Mairie.
Après cette collation collective, tout le monde s’est dirigé presque en même temps sur le stand culinaire, ce qui a provoqué instantanément une cohue maîtrisée et un coup de feu impressionnant pour nos restaurateurs du jour. Mais finalement, avec un brin d’humour et quelques grammes de patience, nous avons pu rejoindre les uns après les autres les tables dressées devant nos voitures et profiter de ce copieux repas (offert lui aussi, si si !) tant attendu.
Bien sûr, chacun a fait son (voire ses) petit tour de la propriété pour contempler toutes ces belles mécaniques qui composaient ce musée de plein air éphémère. Heureusement, le beau temps était de la partie. Pour ceux d’entre vous qui auraient mal vu ou qui ne seraient pas venu du tout, voici une petite piqûre de rappel, non exhaustive, agrémentée de photos de famille… …Et oui : il n’y a pas que nos anciennes dans la vie (je parle des voitures, vous l’aurez certainement compris !).
Bref, une bien belle découverte, disais-je, en espérant en connaître d’autres comme celle-ci, à l’avenir. Alors, franchement, elle est pas belle la vie… …Avec l’ARH, bien sûr !
Jean-Christophe GARCIA
Des rumeurs ont couru comme quoi il serait originaire des Etats Unis et qu’il serait passé par le Brésil pour être restauré avant de venir sur le Vieux Continent. Il aurait une valeur aujourd’hui d’environ 100 000 euros… C’est con : va falloir acheter un grand coffre fort, maintenant…
Nous étions assez nombreux sur le week-end pour tenir le stand. L’ambiance était bonne malgré les va et viens incessants. Le public, par contre, n’a pas été franchement au rendez-vous. Les chiffres d’IDéale DS n’étaient pas aussi pessimistes que nous. Mais c’est une impression qu’on a eu : pas de cohue dans les allées. Le stand des dedeuches, à l’extérieur, était lui, par contre, très animé ! Beaucoup d’animation mécanique, intéressantes de surcroît, autour de ces petites citrons si appréciées.
Sur le vélodrome, nombre de véhicules ont tourné, les amateurs de conduite penchée ont répondu présents… C’est vrai que certains d’entre eux ne viennent que pour ça et que si c’était supprimé un jour, l’IDéale DS, organisatrice de l’événement, aurait sûrement plus de mal alors à attirer les collectionneurs.
Ce fut tout de même un beau festival. Les modèles présentés étaient pour la plupart de toute beauté. Peut-être, a-t-on pensé, qu’il aurait fallu créer un espace expo voitures sur la pelouse, à l’extérieur et visible depuis les rues entourant le stade. Ainsi peut-être plus de monde aurait franchi le pas et contribué à un succès plus franc… Après tout, il faut faire le maximum pour attirer le public, car sans lui, aucun événement digne de ce nom ne peut survivre.
Mais que la vie est belle… …Avec l’ARH et l’IDéale DS, bien sûr !
Jean-Christophe GARCIA