Si on ose mettre le nez dehors, ces jours-ci, il paraît évident que nous ne sommes pas au bout de la trêve hivernale… Mais qu’à cela ne tienne ! Une bonne cafetière, quelques madeleines et un magnifique brasero et plus aucune excuse de ne pas tenter un rassemblement informel sous le soleil d’hiver. Notre ami Bernard DEW, fidèle à lui-même reconduit cette année sa traditionnelle expo tourquennoise pour notre plus grand plaisir !
Jean-Luc a profité de l’événement pour nous présenter sa DS à voile… …Il prend tellement d’avance qu’il est déjà au-delà de l’hybride ou de l’électrique ! Idée Oh combien prometteuse, bien que nous ne l’ayons pas vu fonctionner… Encore quelques détails à régler, certainement.
Laurent V s’est pointé au volant d’une magnifique MX-5 toute de bleu vêtue… Après l’image du bricoleur vintage qu’il arborait fièrement au volant de son Acadiane, il a visiblement opté cette fois pour l’image du play-boy sportif, prêt à faire tomber tout c’qui bouge. Quel comédien ! …Non, non, non : c’est un honnête homme ! Il n’a pas profité de son nouveau statut de Trésorier pour s’offrir ce bolide, bande de mauvais penseurs !!!
Sinon, encore une belle réussite que ce rassemblement : bonne humeur, belles compagnies et bout du nez gelé ; le bonheur, quoi !
Alors, elle est pas belle la vie, chez Bernard aussi ?
Deuxième séance de contrôle technique, toujours dirigée par Jean-Luc. Cette fois, un peu moins de travail pour notre Président puisque seules trois voitures sont passées sur le billard… Patrick M a présenté sa toute nouvelle Peugeot 205 CJ (et oui, il a su rester jeune !!!), Laurent F venu avec son ID 19 de 1963 et Jean-Philippe H qui avait déguisé son Ami 6 en 4L fourgonnette (problème de levier de vitesse parti en RTT !). Pas grand chose à réparer pour ces trois mousquetaires à part une ampoule et quelques pneus.
On peu donc dire que nos carrosses sont prêts pour l’aventure. Reste à les préserver ainsi jusqu’au jour J ! Notre amie Arlette E n’a pu, en revanche, venir faire ausculter sa Kawazaki qui a refusé de démarrer au moment de venir à l’atelier. Mais rien de grave : on verra ce qui l’a empêché de rugir et on la contrôlera ensuite.
Pendant cette séance, on a eu la bonne surprise de voir apparaître François M au volant de sa magnifique MG B rutilante, venu nous rendre visite sachant que nous avions une séance de contrôle technique programmée. Merci à lui d’être venu nous présenter son bijou !
Ca y est ; les choses sérieuses ont commencé ! Ce samedi, les premiers contrôles de nos véhicules ont été effectués, à l’atelier du club. Jean-Luc, notre nouveau Président, a enfilé son masque de mécanicien (amplement mérité du reste !) et a procédé à un contrôle essentiellement visuel des premières voitures qui ont dénié respecter ce premier rendez-vous. Les autres pourront se rattraper lors du prochain rendez-vous prévu le 27 janvier.
C’est ainsi donc que Bernard DANGER, Laurent VERDIERE, Patrick LOCQUEGNIES, Jean-Michel DELVAS, moi même, Jean-Guy DUTHOIT, Bernard DEWITTE, Fabrice DUMEZ et Maximilien ROMBOUTS ont présenté leurs carrosses. A part un ou deux pneus un peu surannés, quelques courroies détendues et deux ou trois ampoules paresseuses, pas de grosses réparations en perspective… …Espérons que la prochaine séance sera du même acabit !
A Wambrechies, petite bourgade nordiste ancrée le long de la Deûle, s’érigeait discrètement entre le fleuve et quelques arbres centenaires, une bâtisse enfermant de drôles de machines électriques venues d’un autre temps. Elles étaient jalousement gardées par un groupe de passionnés qui n’avaient qu’une idée en tête : faire revivre ces monstres ferroviaires.
Ma foi, comme nous entretenions de bonnes relations avec deux d’entre eux, ces derniers nous invitèrent à découvrir leurs engins et, par là même, leur passion – qui, soit dit en passant, ne diffère pas tellement de la notre ! – pour ces merveilles électrifiées qui arpentaient les rues de nos cités jadis. Une sortie fût donc organisée à cet effet et comme l’année était déjà bien remplie, décision fut prise que ce serait la dernière sortie club, en fin d’année : le fameux regommage avant l’hibernation de nos déesses à quatre roues.
C’est ainsi qu’après avoir découvert, il y a quelques temps déjà, deux magnifiques locomotives à vapeur, elles aussi bichonnées par une autre tribu de passionnés, nous avons fait connaissance avec, pourrait-on dire, deux de leurs petits cousins : les tramways. Nos deux hôtes étaient des modèles électriques, déjà bien plus récents et plus élaborés que les premiers tramways qui étaient tirés par des chevaux à la fin du 19ème siècle. De plus, et grâce à cette équipe de passionnés, ils étaient (et sont toujours) roulants. Une belle restauration, puis un entretien régulier et rigoureux, accompagnés d’une reconstruction de voie ferrée le long de la Deûle, ont permis ce retour à la vie.
Bien entendu, le voyage ne peut guère dépasser quelques minutes, vu que la « ligne », restreinte, ne mesure que trois kilomètres en tout et pour tout. On doit donc se contenter d’un bref aller-retour au milieu des cyclistes et autres joggeurs locaux. Mais ne jetons surtout pas la pierre à nos machinistes en herbe : le travail accompli pour arriver à ce résultat est déjà énorme ! Et il nous permet de revivre un peu, aujourd’hui, ce qu’ont vécu nos aïeux, il y a quelques décennies.
Nous avons commencé la journée par une balade au road book très pittoresque entre Halluin et Wambrechies, en passant par Linselles et Verlinghem où l’ARH a offert l’apéro . Un temps magnifique nous a accompagné tout au long de la journée. A midi, nous avons fait escale au restaurant « Tomate-Cerise » de Wambrechies. Un accueil très chaleureux et un repas qui a contenté tout le groupe. Faut dire qu’il était appétissant, copieux et délicieux… …Que demander de plus ? Et c’est l’après midi que nous avons rejoint l’antre des trams.
Le voyage, bien que très court, ne fut pas d’un confort inoubliable. Ces vieilles guimbardes, bien que robustes et fiables, ne se déplacent qu’en tremblant et cahotant ça et là, le tout agrémenté d’un bruit incessant de frottements de ferraille et de bois. Mais c’est tant mieux car c’est exactement ce qu’on était venu chercher : du pittoresque, de l’aventure, du rétro, bref du dépaysement ! Et en cela, ce fut très réussi : d’abord, chacun de nous a pu embarquer dans les deux motrices, l’une après l’autre. Nous nous étions séparés en deux groupes, chacun à bord d’une machine et avons permuté au retour. Et nos hôtes avaient joué le jeu jusqu’au bout, arborant de magnifiques et véritables uniformes de machinistes.
En marge de ce périple, nous avons eu droit également à un résumé historique des tramways mis à notre disposition, ainsi que de celui qui dormait tranquillement dans le hangar et ne sortait pas ce jour-là. Trois machines, donc, de la première moitié du 20ème siècle : un Mongy 420 (qui ne roulait pas), un Mongy 432 de 1926, et une motrice 74 venue de Neuchâtel, en suisse.
Outre la visite virtuelle que je vous propose à chaque article de ce site, vous pouvez découvrir un peu plus encore l’univers de l’AMITRAM en vous rendant sur leur site Web : www.amitram.fr.
Nous remercions très chaleureusement nos cinq compères machinistes de l’AMITRAM qui nous ont accueilli dans leur univers, tout le monde a apprécié leur disponibilité et leur humour. Une bien belle journée en somme qui s’est conclue pour chacun de nous avec quelques rides en plus aux coins des yeux, des gens qui sourient… …Car il faut bien l’avouer : elle est franchement belle la vie… …Avec l’ARH et l’AMITRAM, bien sûr !
Par un beau dimanche, et pour la deuxième année consécutive les Corinnettes sont parties en balade. Destination le musée de la Chicorée, maison Leroux à Orchies, en passant par Saméon pour une pause déjeuner.
Profitant d’une matinée ensoleillée, Bernadette, Cécile, Corinne, Isabelle et Victoria, José, Nicole et Sylvie se sont donc mises en route. Suivant un petit road book, anciennes et modernes ont roulé tranquillement – quoique les 2CV filèrent les premières – à travers la campagne du Pévèle jusqu’au restaurant la Couturette, rejointes par deux Bernard et deux Jean- .
A notre grande surprise et avec grand plaisir, chacune des Corinnettes s’est vue offrir une jolie fleur… délicate attention de Jean-Philippe. Encore merci !
Dans un cadre agréable, le repas, excellent et copieux, s’est déroulé dans une très joyeuse humeur.
L’heure étant venue, les messieurs sont repartis vaquer à leurs occupations et les Corinnettes ont repris la route, direction Orchies, sous un grand soleil.
La visite du musée fut des plus intéressantes : tout d’abord un petit film sur l’origine de la chicorée et l’histoire de la maison Leroux. Moment instructif qui aurait pu nous inciter à la sieste, installées confortablement et au frais, mais non, les Corinnettes ont été attentives jusqu’au bout. Puis, accompagnées par une guide fort sympathique, la visite s’est poursuivie jusqu’à la « cuisine ». Là, dégustation de boissons à la chicorée. Nature, au caramel, au muesli, au cacao, chacune a découvert ou redécouvert ce breuvage, tout en grignotant de petits gâteaux. Pour terminer, petite promenade dans le jardin et passage par la boutique pour quelques achats.
La journée fut excellente !!!
Vivement l’an prochain pour une 3ème Corinnette !
Corinne F.
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