Samedi 28 avril 2018 :
Le grand jour est enfin arrivé… Mais oui, vous savez bien : ce jour où nous devons arpenter, à 36, la côte entre Le Crotoy et Etretat… Ce jour où nous entamons un périple de quatre jours dans la baie de Somme et ses environs.
Nous étions tous là, à 7h00 du matin, enfin tous : non. Maximilien et Priscillia n’étaient pas au rendez-vous. Comme nous sommes mauvaises langues, cela ne nous a pas surpris ; sauf que cette fois-ci ils avaient une bonne raison : Priscillia ayant travaillé la veille jusqu’à 2h et demie du matin, on peut tout à fait comprendre que le réveil allait être pour le moins compliqué ! Mais le Président les a eu au téléphone et ils allaient nous rattraper un peu plus loin sur la route.
Le reste du cortège a donc pris la route en file indienne, après que Picsou 5 ait réveillé tout le quartier avec sa sono ; et, au bout de deux kilomètres seulement, on avait déjà semé trois voitures. Visiblement, on est des pros de la circulation en convoi ! Quand on pense que notre Président avait organisé un briefing détaillé à ce sujet lors de notre dernière réunion mensuelle…
Bref, tout allait pour le mieux quand, juste avant le premier point de ralliement, aux environs du kilomètre 50, la Cox cabriolet a vu un de ses pneus voler en éclats ! Boum, première grosse déconvenue de la journée… Qu’à cela ne tienne : on installe la roue de secours et hop, on reprend la route… Mais que nenni. Figurez-vous que le pneu de la fameuse roue de secours n’était pas conforme aux trois autres ! Et bien, quand ça veut pas, ça veut pas ! Il a donc fallu trouver un garage disposant d’au moins une paire des bons pneus. Heureusement, il y en avait un à 10 km de là. La Cox a donc pris sur 3 pattes et demie le chemin vers ce garage, escortée par Maximilien et Priscillia qui nous avaient rattrapés juste avant.
Le cortège s’est donc remis en route sans attendre et ils nous rattrapèrent beaucoup plus loin. On s’est égaré une ou deux fois (sinon c’est pas marrant !), mais sans que cela nous fasse perdre trop de temps. On a même pris le temps de s’arrêter à Saint Riquier, sur la place devant l’abbaye, que certains ont pris le temps de visiter, pour un pique-nique sauvage sur le parking. Mais ce festin fut de courte durée, dérangé par les premières gouttes d’une série qui allait accompagner presque tout notre périple ! C’est là que la Cox et son escorte nous ont rejoint.
La fin du parcours, jusqu’à Saint Valéry Sur Somme, s’est déroulée sans incident particulier, ouf ! Et nous arrivâmes à l’heure au rendez-vous avec le train de la Baie de Somme. Après que Picsou ait récupéré les billets pour tout le monde, nous prîmes place à bord du train, dans un wagon spécialement réservé pour nous (ils ont quand même bien fait les choses !) et nous voilà partis à la découverte de la Baie de Somme, bercés par le roulis bruyant du wagon et la fumée de la locomotive.
Quelques téméraires, ou curieux, ont opté pour un voyage en plein air sur la passerelle du wagon. Parmi les autres, bien assis dans le compartiment, certains accusaient déjà quelque fatigue et certains yeux se sont fermés. Quel dommage de rater ainsi le spectacle qui défilait dehors…
Le train nous amena au Crotoy où nous avons bénéficié de deux heures de temps libre avant de revenir sur Saint Valéry, toujours en train, pour récupérer les voitures restées sur le parking. Le Crotoy ? C’est assez joli, oui, mais moins que Saint Valéry. Par contre on y apprécie mieux l’estuaire de la Baie qui se dévoile entièrement devant la ville. Du côté de Saint Valéry, pour profiter d’un tel panorama, il faut prendre de la hauteur dans la partie haute de la ville, et là, le spectacle est éblouissant.
De retour à nos chères anciennes, nous sommes partis directement vers l’hôtel IBIS Budget, dans les faubourgs d’Abbeville, et avons pris un bon repas chaud au Comptoir du Malt, un restaurant situé tout près de l’hôtel. Puis nous avons chacun et chacune rejoints nos chambres. Je ne suis pas entré dans chacune d’elles pour voir, mais vu le silence rapide qui a régné dès les portes fermées, je pense ne pas trop me tromper en disant que nous nous sommes tous endormis sans difficultés…
Jean-Christophe G
merci pour le tome 1 de notre périple !
merci pour ce beau reportage (humide)
Jean Marchasson de Roubaix
Super
j’espère qui il y a une suite de votre périple
je suis curieux de voir
amicalement
Jean